Transylvanie

En Transylvanie, j’ai visité : Brașov, Sibiu, Sighișoara, Alba Iulia, Târgu Mureș et Cluj-Napoca. J’ai randonné une journée dans le parc national Piatra Craiului.

Brașov : une jolie ville très touristique

(À prononcer : « Brachoff »)

Brașov est la première ville de Transylvanie où je suis arrivée. J’y ai passé trois nuits, dans une auberge de jeunesse très sympa. Je suis venue directement de Bucarest en train.
Le contraste avec la capitale m’a fait du bien : petite ville à l’architecture germanique au cœur de la chaîne des Carpates, et aux ruelles agréables à parcourir, Brașov est une bouffée d’air frais après l’étouffante et bruyante Bucarest.

Place principale du centre historique de Brașov

Comme la plupart des villes de Transylvanie, Brașov a un nom en hongrois (Brassó) et en allemand (Kronstadt). Quasiment tout y est traduit dans les deux langues.
Les bâtiments colorés, les ruelles pavées, les boulangeries aux vitrines remplies de strudels, bretzels et lángos (pain hongrois cuit dans l’huile) nous projettent en plein dans l’Europe centrale. Les cafés occupent toute la rue principale menant à la grande place, les restaurants avec terrasse sont nombreux et offrent des plats de qualité plus ou moins variable.

Une chose est sûre : Brașov attire beaucoup de touristes, et notamment les Roumains eux-mêmes. Je pense qu’il y a plusieurs raisons à ça. Premièrement, la ville est très bien desservie : elle est un point de départ pour accéder à pas mal d’endroits-clés de Transylvanie, mais aussi pour aller visiter le célèbre château de Bran, bâtisse qui aurait abrité le comte Dracula – le pays surfe beaucoup (trop) sur cette vague d’ailleurs.
Beaucoup de sentiers de randonnée partent de Brașov et de Zărnești, la commune voisine, ce qui est bien pratique. Les amateurs de marche en montagne y trouvent leur compte !

J’ai apprécié me promener dans les rues de Brașov, et m’aventurer un peu en-dehors de son centre. C’est une assez petite ville, tout à fait faisable à pied, qui offre de jolies balades, notamment le long de son ancien bastion. Il y a aussi la possibilité de gravir le mont Tâmpa qui domine la commune (ou, pour ceux qui ont la flemme, de prendre les télécabines qui se rendent au sommet). Culminant à 960 m, la colline offre un joli panorama sur la vallée.
C’est également en-haut de ce mont que sont placées les grosses lettres « BRASOV », lumineuses la nuit, à la manière de Hollywood. Pourquoi pas.

Brașov, vue du mont Tâmpa

Dans le centre, j’ai visité la très belle église noire. Encore mieux : j’ai assisté à un concert d’orgue ! Cet instrument de 4000 tubes est le plus grand d’Europe de l’Est : ça vaut vraiment le coup de l’entendre. Il y a des représentations tous les samedis soirs durant l’été.

J’ai bien aimé Brașov, même si la ville est un peu trop fréquentée à mon goût – ce qui signifie beaucoup de restaurants et de boutiques attrape-touristes ; il faut savoir s’en éloigner un peu et explorer les ruelles plus discrètes pour aspirer à plus de tranquillité. Mais c’est un endroit incontournable de la Transylvanie : ce serait dommage de ne pas s’y arrêter pour quelques jours.

La vidéo que j’ai faite à propos de Brașov et Piatra Craiului

Sibiu : mon petit coup de cœur de Transylvanie

(À prononcer : « Sibiou »)

De son nom hongrois Nagyszeben, et de son nom allemand Hermannstadt, Sibiu est une très jolie petite ville à l’architecture fortement germanique. La commune est un centre culturel dynamique de Transylvanie ; la vie théâtrale et musicale y est importante, et plusieurs festivals (musique, cinéma en plein air…) y sont organisés durant l’été.

La Piața Mică de Sibiu

Il est vrai que l’on fait vite le tour de Sibiu. Mais j’ai beaucoup aimé l’atmosphère que dégage cette ville, douce et tranquille, au cœur de jolies rues bordées de beaux bâtiments colorés. La Piața Mare (grande place) est particulièrement agréable, même si en plein cagnard il vaut mieux éviter d’y traîner. Non-loin se trouve le Pont des Mensonges (Podul Mincinosilor), premier pont en fonte de Roumanie, construit en 1859. La légende raconte que, si l’on dit un mensonge en traversant le pont, celui-ci se met à trembler !
La Piața Mică (petite place) et la Piața Huet sont tout aussi charmantes. On peut se poser à la terrasse d’un café pendant des heures et regarder les passants, ou bien déguster une délicieuse pâtisserie allemande en flânant le long des murailles médiévales.

Même s’il y a de beaux musées à visiter à Sibiu (comme le musée Brukenthal et le musée en plein air ASTRA), ainsi que de beaux monuments religieux (comme la cathédrale métropolitaine orthodoxe, malheureusement en travaux), j’ai préféré me balader au hasard dans ses ruelles. Je me dis qu’il doit y faire bon vivre, même si le fait d’y rester deux nuits a été largement suffisant pour moi – je tournais un peu en rond vers la fin.

Une ruelle le long des remparts de Sibiu

J’ai assisté à un concert de musique classique dans la salle Thalia, la philharmonie de Sibiu. Et même si je n’ai pas été conquise par tout le répertoire joué, j’étais si contente de pouvoir de nouveau voir un concert, après ces longs mois de privation dus à la pandémie de Covid-19 !

Bref, le charme de Sibiu a opéré sur moi. Même si cette ville est touristique, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup moins de monde qu’à Brașov, que l’on respirait un peu mieux, et ça m’a fait du bien.

Sighișoara : citadelle médiévale un peu trop touristique

(À prononcer : « Siguichoara »)

La majorité des Roumains que j’ai rencontrés adorent Sighișoara. Ce village, avec sa petite citadelle médiévale en son centre, est considéré comme incontournable par de nombreux guides touristiques.
Il est vrai que Sighișoara est très photogénique. Ses ruelles étroites et tortueuses, ses vieux pavés, ses façades colorées et ses charmantes petites maisons sont le parfait cocktail pour des photos réussies.

Une ruelle colorée de la citadelle de Sighișoara

Le problème de Sighișoara selon moi, c’est que c’est TRÈS touristique et que la citadelle médiévale est petite. Même s’il reste encore beaucoup d’habitations, il y a aussi un gros nombre de restaurants et de boutiques attrape-touristes. La rançon du succès, diront certains.

Pourquoi Sighișoara est-elle si populaire auprès des Roumains ? Bien sûr, la citadelle est très jolie. Mais pour moi, elle n’a rien d’extraordinaire non plus. Il faut dire qu’il y a beaucoup de beaux villages médiévaux bien conservés en France. J’en ai visité pas mal, notamment lors de mes randonnées. Ainsi, je dois reconnaître que Sighișoara ne m’a pas interpelée plus que ça, même si j’ai apprécié me promener au sein de ses rues escarpées (et ce, malgré la lourde chaleur et les nombreux touristes).
Je pense qu’il y a moins de villages médiévaux aussi bien restaurés en Roumanie qu’en France, ce qui fait sans doute que Sighișoara tient de l’exceptionnel pour pas mal de Roumains. Du moins, c’est la théorie que j’en fais.

Sighișoara vue d’en haut

Ceci dit, il y a tout de même des choses à visiter à Sighișoara, même si passer une journée là-bas est largement suffisant.
Vous pouvez grimper en haut de la Tour de l’Horloge (je ne l’ai pas fait) et passer par les escaliers couverts (scara acoperita) qui comprennent un bon nombre de marches en bois. L’église de la colline (biserica din deal) est la récompense au sommet, et le cimetière allemand est agréable à visiter – en plus d’être bien ombragé.

J’ai apprécié sortir de la citadelle médiévale pour me balader dans les quartiers résidentiels alentours. Même s’il n’y a rien de bien marquant, j’aime voir comment vivent les gens.

Sighișoara n’est pas un coup de cœur pour moi, mais ce village vaut le coup que l’on s’y attarde une journée – pas plus, au risque de s’ennuyer un peu.

Une vidéo que j’ai faite à propos de Sibiu, Alba Iulia et Sighișoara

Alba Iulia : imposante citadelle blanche

(À prononcer : « Alba Youlia »)

Je ne savais pas grand-chose d’Alba Iulia (« Julie la Blanche ») avant de m’y rendre. J’ai vu apparaître son nom plusieurs fois sur les guides touristiques, alors je me suis laissée tenter. Cette ville est moins connue à l’étranger et moins visitée que Brașov ou Sibiu, mais elle reste tout de même bien réputée dans toute la Roumanie.
De son nom hongrois Gyulafehérvár et de son nom allemand Karlsburg, Alba Iulia était autrefois la capitale politique et religieuse de la Transylvanie.

La citadelle Alba Carolina

L’attraction principale d’Alba Iulia est sa grande citadelle blanche (Alba Carolina), dont les murs du bastion ont été construits en forme d’étoile. On peut ainsi se balader le long de ses remparts et avoir une vue plutôt sympa sur la ville. Au cœur de la citadelle il y a plusieurs cathédrales et églises à visiter, et les bâtiments colorés ainsi que la grande place centrale peuvent faire penser à Sibiu. Il est agréable de s’y attarder.

Mais en-dehors de la citadelle, jolie et tranquille avec ses jardins, ses musées et ses statues de bronze, j’avoue que je n’ai pas trouvé Alba Iulia particulièrement plaisante. Les quartiers résidentiels ou commerciaux ne sont pas sympathiques à arpenter – et l’écrasante chaleur n’aidait pas, il est vrai. Je suis restée deux nuits ici, mais j’ai consacré une journée entière à la visite de Sighișoara. Autrement, je sentais que j’allais tourner en rond dans cette ville qui, en-dehors de sa belle citadelle, n’a pas grand intérêt selon moi.

Les remparts de la citadelle d’Alba Iulia

Târgu Mureș : mon autre coup de cœur, moins connu des touristes

(À prononcer : « Teurgou Mourèche »)

Târgu Mureș, orthographiée Tîrgu Mureș pendant la période communiste, est une ville importante et dynamique de la Transylvanie. Pourtant, elle ne semble pas connue des touristes. Pendant mon voyage, je n’ai rencontré personne qui comptait s’y rendre. C’est dommage, car Târgu Mureș, avec Sibiu, a été mon deuxième coup de cœur de la région.

J’ai beaucoup aimé l’atmosphère que dégage cette ville. Peut-être justement parce qu’elle n’est pas très touristique, j’ai eu l’impression de me fondre dans ses rues et parmi ses habitants, comme si j’y vivais à l’année. C’est un sentiment qui me plaît quand je visite un pays étranger.
Târgu Mureș abrite une forte communauté hongroise : Marosvásárhely, de son nom hongrois, est d’ailleurs complètement bilingue. On sent bien l’influence de ce pays frontalier quand on s’y promène, notamment par son architecture ou ses nombreuses boulangeries proposant de délicieux langós.

Le centre-ville de Târgu Mureș

Le centre-ville, à l’image de beaucoup d’agglomérations roumaines, est traversé par de larges boulevards et de grandes avenues bruyantes. On peut y voir le magnifique Palais de la culture, ainsi que l’imposante Cathédrale de l’Ascension et la Cathédrale de l’Annonciation.
Un peu plus loin, à visiter absolument selon moi, se trouve la forteresse médiévale de Târgu Mureș. Récemment rénové, le bastion abrite d’agréables jardins au sein desquels il fait bon de flâner.

Au-delà du centre-ville, j’ai adoré me balader au hasard dans les quartiers résidentiels. Les rues sont plaisantes à parcourir ; elles sont calmes et il y a beaucoup de verdure, ainsi que de jolis bâtiments. Târgu Mureș étant en partie construite sur une colline, il est possible de grimper sur les hauteurs pour avoir un joli panorama sur la vallée.
Au sommet se trouve un bois avec de sympathiques promenades à faire, ainsi qu’un jardin zoologique que je n’ai pas souhaité visiter.

Tout comme Sibiu ou Cluj, Târgu Mureș propose de nombreux événements culturels et sportifs. On sent qu’il se passe plein de choses dans cette ville. C’est à se demander pourquoi elle est si peu réputée à l’étranger !
Ça ne fait rien : j’ai été très agréablement surprise par mon séjour ici, et ç’a été l’un de mes endroits préférés de tout mon voyage. Je ne peux que recommander de passer par cette ville et d’y rester pendant quelques jours, histoire de bien s’imprégner de son ambiance si particulière, et de sortir un peu des sentiers battus. Vous ne le regretterez pas !

Une vue de la forteresse de Târgu Mureș

Cluj-Napoca : la ville internationale et branchée

(À prononcer : « Clouje-Napoca »)

Cluj-Napoca, appelée seulement « Cluj » par les Roumains (« Napoca » a été rajouté par Ceaușescu, en référence au nom antique de la ville), est la plus grosse agglomération de Transylvanie, et la troisième plus peuplée de Roumanie – après Bucarest et Iași.
À ce qu’il paraît, il y aurait une sorte de rivalité entre Bucarest et Cluj, et ce serait plus « tendance » de préférer Cluj. Je trouve que les deux villes ne sont pas vraiment comparables, et j’ai autant aimé l’une que l’autre, pour différentes raisons.

L’opéra national de Cluj

De par son atmosphère, son architecture et ses infrastructures, Cluj m’a semblé être la ville qui fait le plus « Europe de l’Ouest ». En effet, Cluj est internationale et étudiante. La Roumanie est connue pour ses prestigieuses facultés de médecine ou de droit. Il y a ainsi des jeunes du monde entier qui viennent étudier à Cluj, et ça se ressent dans les rues de la ville.
Bien plus petite que Bucarest, Cluj peut être visitée à pied sans problème. Mais elle est aussi très bien desservie par des lignes de bus et de tramways, et son aéroport est facilement accessible.

Le centre-ville de Cluj, animé et modelé par une gentrification progressive, est agréable à parcourir. Le centre historique est sympa pour boire un coup et manger un morceau en terrasse. La Piața Unirii accueillait, quand je suis passée, le festival de musique Electric Castle – et beaucoup d’événements culturels s’y installent durant l’année. Il y a de nombreuses églises et cathédrales à visiter, ainsi que des salles de spectacle, des musées et des bibliothèques.

Cluj jouit de plaisants espaces verts comme le parc central (Parcul Central) ou le parc de la citadelle (Parcul Cetățuie), qui offre un beau point de vue sur la ville. Un peu plus excentrée se situe la forêt de Hoia Bacciu, réputée pour être hantée – mais j’y reviens à la fin de l’article, tout en bas de page.

Une vue de Cluj, en haut du Parcul Cetățuie

J’ai apprécié m’aventurer en-dehors du centre-ville : on y voit alors les traces du passé communiste, comme à Bucarest, avec les grandes barres HLM typiques. Il y a aussi pas mal de terrains vagues et de ruines, de bâtiments laissés à l’abandon. Là est le contraste de la Roumanie, qui pour moi fait partie du pays et que je suis allée chercher.

Même si Cluj est une ville très sympathique, vivante et dynamique, elle n’a pas été un coup de cœur pour moi. Peut-être parce qu’elle était trop « européenne de l’Ouest » justement, et donc pas assez dépaysante. Je n’ai pas du tout l’idéologie communiste (loin de là !), mais cette Histoire m’intrigue et m’intéresse fortement.
Cluj m’a parue parfois un peu trop « façade » et superficielle. Ce qui ne m’a pas empêché d’apprécier la ville, et il serait dommage de ne pas s’y arrêter pendant quelques jours ! C’est tout de même un incontournable de la Transylvanie. Ce n’est simplement pas l’endroit qui m’a fait la plus forte impression.

Vidéo que j’ai réalisée, sur Târgu Mureș et Cluj-Napoca

Randonnée nature : le parc national Piatra Craiului

(À prononcer : « Piatra Crayouloui »)

La chaîne des Carpates occupe une grande partie de la Roumanie. Au sein de ces montagnes encore sauvages, il y a plusieurs parcs nationaux, qui sont des aires protégées et dans lesquelles il y a un bon choix de sentiers balisés.

Piatra Craiului (“pierre du prince“ en roumain) est dépendant des comtés de Brașov et d’Argeș. Beaucoup de chemins de randonnée partent de la commune de Zărnești, à environ une heure de train ou de bus de Brașov. C’est le principal point de départ que choisissent les randonneurs, mais il est également possible d’y faire une escale si l’on prévoit une randonnée de plusieurs jours. Quelques refuges rudimentaires sont aussi accessibles au sein du parc.

Les sentiers de randonnée sont bien balisés. Les balises sont différentes des balises françaises : chaque chemin a son propre symbole (par exemple : un triangle rouge, ou une croix bleue), et ces symboles sont peints en très gros – il est difficile de les rater.
Je ne sais pas s’il y a vraiment des chemins de randonnée “faciles“ à Piatra Craiului. Comme je l’ai écrit plus haut, les Carpates sont encore sauvages et sont plutôt faites pour les marcheurs aguerris.

Pour ma part, je suis partie du château de Bran et j’ai rejoint Zărnești (en sens inverse de la plupart des randonneurs) : ça m’a pris environ six heures de marche.
J’ai choisi un sentier de difficulté “moyenne“ selon le guide que j’avais en ma possession – une Française très sympathique me l’a donné dans l’auberge de jeunesse de Brașov. Mais alors personnellement, j’ai trouvé que cette randonnée était dure et technique !

J’en ai fait une revue complète dans ma vidéo YouTube à ce sujet, mais je peux écrire mon expérience en bref ici.
Il y avait beaucoup de passages de semi-escalade, souvent sur des chemins glissants et étroits – et à certains moments, si on se ratait, c’était la chute à pic assurée. Les descentes surtout ont pu être impressionnantes pour moi : je devais passer par des endroits très raides à même les rochers, le tout donnant sur du vide. Je devais rester concentrée (le poids de mon sac n’arrangeant rien), et je suis descendue plusieurs fois sur les fesses – debout, je risquais vraiment de tomber !

Malgré ces moments difficiles, je n’ai pas eu peur (par contre, ce n’était pas une partie de plaisir).
Et les paysages en valaient vraiment la peine. Les Carpates sont magnifiques, et il doit y avoir beaucoup de chemins de randonnée offrant des vues à couper le souffle.
Mais si je devais recommencer l’expérience, je ne le ferais pas seule. Sans guide de montagne, je doutais en permanence : “Comment vais-je faire ? Est-ce la bonne direction ? Combien de temps ça va me prendre ? C’est normal que je ne croise personne ? Je dois vraiment passer par là ?“

Si vous aimez la randonnée et la montagne, je vous recommande fortement de partir explorer Piatra Craiului pour au moins une journée ! Mais je pense qu’il faut avoir une certaine expérience de la randonnée pour être pleinement à l’aise – ou alors, partir avec un guide.
Notez aussi qu’il est possible d’apercevoir des ours, des loups, voire même des lynx ! Même si de manière générale, ces animaux sauvages se tiennent éloignés des sentiers de randonnée.

Ce que j’ai manqué en Transylvanie (et qui apparemment vaut le coup)

Le château de Peleș, à Sinaia
Ce château, dont la construction s’est terminée en 1883, a l’air splendide, et serait apparemment beaucoup moins décevant que le château de Bran. On peut y accéder sans problème depuis Brașov. J’aurais aimé le visiter, mais j’ai manqué de temps.

Le château de Hunedoara
Dit aussi « château des Corvins » et construit au XIVème siècle, le château de Hunedoara est sans doute celui qui fait le plus « Dracula » de par son architecture gothique. Je l’aurais volontiers visité, mais il est difficilement accessible si l’on n’a pas de voiture.

La forêt de Hoia Bacciu, à Cluj-Napoca
Accessible à pied depuis le centre-ville de Cluj, cette forêt a la réputation d’être hantée… Parce qu’il y a la présence d’arbres aux troncs étrangement tordus – et aucune explication n’aurait été trouvée à ce jour. Il y a une forêt similaire, et même plus impressionnante, en Pologne.
Avec une amie qui m’a rejointe pendant le voyage, nous avons commencé à parcourir cette forêt. Mais à peine entrées, mon amie a laissé tomber son tout nouvel appareil photo, qui s’est cassé ! Nous sommes rapidement retournées au centre-ville pour essayer de le réparer.
Était-ce un coup des esprits de la forêt de Hoia Bacciu ? Mystère !

La route Transfăgărăşan
Si je n’ai pas pu rouler sur cette route mythique, c’est pour deux raisons valables : je n’avais pas de voiture, et surtout, je n’avais pas (encore) le permis de conduire.
Cette route longue de 100 km traverse les Carpates (et plus précisément : les monts Făgăraş). C’est l’une des plus hautes routes bitumées de Roumanie, atteignant les 2000 m. Construite en 1974 sous Ceaușescu, la Transfăgărăşan était vue comme un axe stratégique pour passer à travers les montagnes.
Les paysages doivent être à couper le souffle… Mais il faut être un conducteur averti !

Les monts Apuseni, Bucegi et Retezat
Si j’avais pu parcourir d’autres sentiers de randonnée en Roumanie, je ne me serais pas privée ! Mais, encore une fois, il vaut mieux avoir une voiture si l’on veut accéder aux points de départ les plus beaux et les plus intéressants. Les monts Apuseni, Bucegi et Retezat regorgent de paysages magnifiques, et sont un paradis pour les randonneurs et les alpinistes. Les Carpates sauvages me font bien envie. J’y retournerai un jour !

La mine de sel de Turda
Située à une trentaine de kilomètres de Cluj, Salina Turda est un lieu dont je n’ai entendu que du bien. Ouverte au public en 1992, la mine est devenue un véritable parc d’attractions. Il y a même un spa, et on peut pagayer dans le lac souterrain pour explorer ces immenses cavités. On ne s’ennuie pas sous terre !