L’État de Singapour se situe à l’extrême-sud de la péninsule malaise. Je m’y suis rendue en 2016 avec une amie, alors que nous visitions la Malaisie – nous avons par ailleurs exploré sa côte ouest et sa côte est.
Singapour est reliée à la Malaisie par deux ponts : la chaussée Johor-Singapour, qui conduit à Johor Bahru (c’est par là que nous sommes passées, il y a une douane), et le Malaysia-Singapore-Second Link, plus à l’ouest. En plus de l’île principale, l’État singapourien est composé de 64 autres petites îles.
Tout comme la Malaisie, le climat de Singapour est équatorial, ce qui signifie, en résumé : chaud et humide toute l’année.

Si nous nous sommes rendues à Singapour pendant quelques jours, c’était pour rendre visite au frère de mon amie, qui y vivait à l’époque. Il nous a montré quelques-uns de ses endroits préférés, et nous a même conviées à une fête, dont les participants n’étaient que des expatriés. Singapour est en effet une ville très internationale, et beaucoup de personnes viennent du monde entier pour y travailler.
Cet État-ville est composé surtout de gratte-ciel et d’immeubles « design”, se calquant sur le modèle américain. Il y a tout de même de nombreux parcs, comme Fort Canning Park, Padang, ou Marina Promenade, ainsi que le détroit de Singapour qui entoure la ville. Il y a aussi Gardens by the Bay, un jardin botanique où se trouvent des ”super arbres” et des serres futuristes.
Il y a beaucoup de musées, surtout dans le Colonial District et à Marina Bay. Et tout comme à Kuala Lumpur, il y a les quartiers Chinatown et Little India, au sein desquels on peut visiter plusieurs temples de différentes confessions religieuses.

Singapour est aussi réputée pour la qualité de sa nourriture, et notamment dans les Hawkers Centres, où se trouve un concentré d’échoppes de street food (cuisine de rue). J’ai en effet le souvenir d’avoir très bien mangé, et que la variété de cuisines proposée était excellente.
Mais je ne peux pas dire que j’ai aimé Singapour. C’est vraiment particulier.
Les rues sont très propres, vastes. Les gratte-ciel sont hauts, high-tech. La végétation dans les parcs est luxuriante, dû au climat équatorial. La sécurité est à son maximum. Le frère de mon amie nous a dit que l’on pouvait très bien oublier un appareil photo cher dans un lieu public, et être sûr de le retrouver à sa place – ou, encore mieux, quelqu’un nous le ramène. Mais il a précisé que c’était parce que beaucoup de policiers parcouraient les rues habillés en civils.
L’impression que m’a donnée Singapour, c’est que c’était un peu TROP propre et TROP lisse pour être honnête. J’avais parfois la sensation d’être dans The Truman Show. Je n’ai pas été touchée par l’atmosphère de cette ville – je sais que beaucoup d’étrangers l’apprécient, mais mon amie et moi sommes restées de marbre.
Singapour ne marquant pas la fin de notre séjour, nous étions contentes de retourner en Malaisie. Moins riche et moins ”organisée” que sa voisine, peut-être, mais plus authentique, moins oppressante, avec une nature plus présente et moins régentée.

Bref : passer trois jours à Singapour a été largement suffisant pour nous.
Nous étions ravies de pouvoir explorer le reste de la Malaisie.