Ouest de la Malaisie

Cette page se focalise sur les lieux que j’ai explorés sur la côte ouest de la Malaisie péninsulaire, en compagnie d’une amie, en 2016. Les provinces concernées sont celles de Kuala Lumpur, Melaka, Pahang et Perak.
J’ai également écrit des pages sur les endroits que j’ai visités sur la côte est, ainsi que sur Singapour.

Kuala Lumpur

Kuala Lumpur est la capitale de la Malaisie. À l’origine, cette ville se trouvait sur une mine d’étain, ce qui lui a valu sa fortune et son évolution rapide en métropole.
J’ai le souvenir d’une agglomération pleine de contrastes, très particulière – je ne pourrais pas dire si j’ai apprécié la visiter ou non. Mais je l’ai trouvée surprenante, et rien que pour ça, elle vaut le détour.
Kuala Lumpur est divisée en différents quartiers (ou districts) qui se distinguent bien les uns des autres, un peu à la manière des villes américaines. Voici ceux que mon amie et moi avons visités à l’époque.

Petronas Twin Towers

Il y a d’abord le Golden Triangle, qui est en quelques sortes le centre-ville. Si l’on veut un peu de nature, peut y visiter la Bukit Nanas Forest Reserve (colline des ananas), qui est la première portion de jungle à avoir été protégée dans le pays. Au cœur de cette réserve se trouve la tour Menara KL, qui offre un superbe panorama sur la ville.

Il y a ensuite les quartiers voisins de Little India, Chow Kit et Kampung Baru. On peut monter dans les fameuses Petronas Twin Towers, des tours jumelles de 88 étages et 452 m de haut. Le Kuala Lumpur City Center Park est une bonne option si l’on souhaite s’éloigner un temps du vacarme de la ville et retrouver de la verdure.

Enfin, il y a Chinatown, où se trouvent beaucoup de temples de cultes différents, cohabitant parfois dans la même rue. Il y a des mosquées, des églises, des temples hindous, taoïstes, bouddhiques… C’est unique à voir ! Et dans mon souvenir, ce district fait partie des plus animés et des plus populaires, peut-être avec Little India. Le Golden Triangle s’apparente plus à un centre d’affaires, avec ses gratte-ciel et ses larges avenues.

Bukit Nanas Forest Reserve

Comme beaucoup d’endroits en Asie, et plus précisément en Malaisie, il y a des échoppes de street food (nourriture de rue) partout. Certains stands proposent des tables et des chaises pour s’asseoir devant ; mais il est commun de déguster tous ces mets à l’extérieur, souvent sur le pouce. Ça donne une ambiance conviviale et dynamique aux quartiers, en plus de toutes ces effluves de nourriture qui embaument l’air quasiment vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

Kuala Lumpur a été pour nous la porte d’entrée en Malaisie. Nous n’y sommes restées que quelques jours, mais cette ville ne m’a pas laissée indifférente. Je me suis tout de suite sentie dépaysée !

Melaka

Melaka (ou Malacca) a été ma ville coup de cœur de Malaisie. Anciennement l’un des ports commerciaux les plus développés d’Asie du sud-est, on peut voir jusque dans son architecture les influences chinoise, portugaise et néerlandaise, qui constituent aujourd’hui un mélange surprenant.
Melaka est une petite ville tranquille et paisible, assez touristique – ça se traduit par de nombreuses boutiques vendant des babioles bon marché dans certains quartiers. Néanmoins, j’ai adoré son ambiance, et j’ai trouvé très agréable de déambuler dans ses ruelles.

Tout comme à Kuala Lumpur, toutes les confessions religieuses cohabitent : mosquées, églises, temples bouddhiques les plus anciens du pays peuvent être présents dans une même rue.
Il y a aussi de nombreuses échoppes proposant une délicieuse street food, avec un étonnant mélange luso-eurasien et indien au menu.

À voir, il y a l’incontournable Chinatown, entrée au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2008. Rien que pour les trishaws, ces véhicules tricycles destinés au transport de personnes, qui à Melaka sont décorés de la manière la plus kitsch possible, ce quartier vaut le détour.
Le centre historique est tout aussi sympathique à parcourir.

Je n’ai pas le souvenir d’avoir visité des endroits précis. Avec mon amie, nous nous sommes plutôt promenées au hasard, au bord du canal qui traverse la ville, entrant dans des temples ou des églises sans trop de renseignements préalables. Je pense que c’est ma manière préférée de visiter les villes : me laisser porter par mes pas, sans trop savoir où je vais. Melaka est un endroit qui permet ce genre de flâneries.

Les fameux trishaws

Ipoh

Beaucoup moins connue et touristique que Kuala Lumpur ou Melaka, Ipoh est une ville de taille moyenne agréable et tranquille, marquée par une architecture au style colonial et des manoirs tropicaux un peu fatigués. J’ai eu l’idée de m’y rendre parce que mon guide papier de l’époque recommandait cette destination, mais mon amie et moi n’y sommes pas restées longtemps. Je souhaitais en fait me rendre aux temples-grottes qui entourent Ipoh, mais ils sont assez difficiles d’accès.

Je me souviens que nous nous sommes promenées au hasard dans les rues d’Ipoh, et que nous étions clairement les seules Caucasiennes. Ce n’est pas un problème, surtout que les Malais sont en général tolérants, gentils et respectueux. Mais les regards se tournaient souvent vers nous ; mon amie et moi intriguions. Ça ne m’a pas mise à mal à l’aise, au contraire ; mais j’ai pour le moment rarement vécu ce genre d’expériences.

Souvenir impérissable d’Ipoh : pour le dîner, nous sommes allées dans un restaurant qui ne payait pas de mine, où le personnel parlait à peine anglais. Nous avons réussi à communiquer comme nous le pouvions. On nous a alors servi le MEILLEUR curry que j’aie jamais mangé jusqu’à ce jour – et mon amie partage le même ressenti ! Comme quoi, les perles se trouvent souvent dans des lieux inattendus.
(Et, désolée, je ne me rappelle plus le nom du restaurant.)

Cameron Highlands

Après Ipoh, nous avons vite filé aux Cameron Highlands, la plus grande station climatique de Malaisie, située dans les montagnes. On quitte alors le climat équatorial et humide du pays pour retrouver plus de fraîcheur. Les Cameron Highlands offrent un paysage plus alpin, avec des collines verdoyantes, des pics bleutés, des cascades. Mais la région est surtout connue pour ses nombreuses plantations de thé.

Nous avons logé à Tanah Rata, une petite ville (la plus grande des Cameron Highlands) perchée à 1440 m d’altitude. Quelques sentiers de randonnée sont accessibles depuis la commune. Nous en avons parcouru quelques-uns, et dans mes souvenirs, ça grimpait sec ! Je me rappelle de sols jonchés de grosses racines sinueuses…
Je pense que les Cameron Highlands ont été l’une de mes destinations préférées de Malaisie. J’y serais bien restée plus longtemps pour crapahuter au sein de ses belles montagnes.

On peut également parcourir les plantations de thé, par le biais de visites guidées, suivies de dégustations. Je ne crois pas que c’est ce qui m’a le plus passionnée (je ne raffole pas des visites guidées, je l’avoue), d’autant plus que je n’ai pas trouvé le thé très bon. Mais c’est tout de même à voir – je ne dirais pas que c’est le principal intérêt des Cameron Highlands, mais encore une fois, cette zone est réputée avant tout pour ses plantations.

Un des sentiers de randonnée partant de Tanah Rata

En plus de la côte ouest de la Malaisie, j’ai aussi exploré sa côte est, ainsi que Singapour.