Californie

La Californie est l’État le plus peuplé des États-Unis, et le troisième plus vaste après l’Alaska et le Texas. Son relief se démarque par sa grande diversité : la Sierra Nevada occupe une grande partie du territoire (le point culminant est le Mont Whitney, à 4421 m d’altitude), et le littoral Pacifique le borde sur environ 1300 km. Son climat n’est pas uniquement méditerranéen, comme beaucoup l’imaginent : du fait de la variété de ses paysages, la Californie connaît aussi des climats tempéré, montagnard et désertique.

Entre grandes villes emblématiques et nature magnifique, il y a beaucoup d’endroits à explorer en Californie. Je l’ai parcourue lors de mes deux voyages, en 2012 et en 2014. La qualité des photos qui illustrent l’article risque de varier, selon les images que j’ai retrouvées dans mes archives (j’avais un bien meilleur appareil en 2014).

Je vais d’abord me concentrer sur les villes que j’ai visitées, pour ensuite parler des parcs nationaux.

San Francisco

Ma ville coup de cœur. J’y suis allée deux fois, en 2012 et en 2014, et ces deux fois je me suis dit que je pourrais tout à fait y vivre. San Francisco est souvent très appréciée des Européens, peut-être parce que ce n’est pas une ”ville gratte-ciel”, contrairement à d’autres agglomérations américaines.

Cette ville accidentée (il y a plus de cinquante collines situées à l’intérieur de ses limites !) comporte beaucoup d’immeubles assez bas, de jolis quartiers agréables à parcourir à pied, et de nombreux parcs. Le Mont Sutro, à 277 m d’altitude, domine San Francisco. L’océan Pacifique la borde, et de belles plages sont facilement accessibles depuis la ville.
La faille de San Andreas se trouve à proximité, ce qui fait que la région connaît de fréquents séismes. La population est toujours en attente du fameux Big One, un tremblement de terre dévastateur qui se produirait tous les 150 ans environ.

San Francisco jouit d’un climat méditerranéen à été tempéré. Les deux fois où j’y suis allée, en plein juillet-août, il faisait en général à peine 21°C. La ville est également connue pour son smog, des nappes de brouillard caractéristiques qui participent au fait que les étés soient bien plus froids que d’autres zones californiennes.

J’ai adoré cette ville par l’atmosphère qu’elle dégage. Très culturelle et artistique, très ouverte, très vivante. J’avais la sensation que je pouvais être qui je voulais, et que personne ne me jugerait. C’était assez incroyable, et je l’ai assez peu vécu dans d’autres villes – la seule qui m’ait fait ressentir quelque chose de similaire, c’est Berlin.
Comme toute agglomération très dynamique, il est impossible d’en voir la totalité en une seule visite (ou même en deux). Il y a évidemment le célèbre Golden Gate Bridge, que l’on ne présente plus, les Twin Peaks (pics jumeaux), l’île et la prison d’Alcatraz, le Fisherman’s Wharf (quai des pêcheurs), le Golden Gate Park, Lombard Street et ses virages sinueux bordés de fleurs… Et, bien sûr, il faut emprunter au moins une fois le Cable Car, tramway un peu rétro qui permet de gravir les nombreuses pentes raides de la commune.

On ne peut pas s’ennuyer à San Francisco. Si je devais choisir UNE ville à visiter sur la côte ouest des États-Unis, ce serait celle-ci. Sans hésitation.

Los Angeles

Quand on pense à Los Angeles, on pense souvent à Hollywood. C’est la deuxième ville la plus peuplée des États-Unis, juste après New York. C’est une agglomération immensément grande ; en tant qu’Européen, on a du mal à se le représenter : elle s’étend sur une surface d’environ 550 km ! Autant dire que quand on ”va” à Los Angeles, il faut préciser la zone…
Du fait de sa grandeur, la ville est traversée par un important réseau d’autoroutes. C’est la commune de la voiture : il n’est pas très agréable de s’y déplacer à pied, à part dans certains quartiers.
Elle jouit d’un climat méditerranéen, avec des hivers doux et des étés très chauds, voire caniculaires.

Los Angeles a plusieurs facettes. Il y a la facette la plus connue du monde entier : celle du cinéma, des célébrités, des étoiles et des paillettes. Les endroits les plus connus de la ville restent le quartier de Hollywood et son Hollywood Boulevard (là où se trouve le Walk of Fame), Beverly Hills, Sunset Boulevard, Santa Monica Boulevard, ou encore Venice Beach.
Je peux comprendre que ça fascine beaucoup de personnes. Ce sont les décors que l’on a vu dans un bon nombre de blockbusters ; ils sont rentrés dans l’imaginaire collectif. Il est certain que de voir ces endroits ”en vrai” et non à travers un écran ne laisse pas indifférent. Mais pour ma part, je n’ai pas été touchée par ces lieux. J’ai trouvé que ça faisait très artificiel, très ”carton-pâte”, comme les décors d’un parc d’attractions.
La mentalité ”Los Angélienne” ne m’a pas séduite non plus – beaucoup dans la performance et le spectacle, assez superficielle. Bien sûr, c’est à nuancer, et tous les habitants de la ville ne sont pas comme ça. Mais j’ai trouvé que c’était l’atmosphère générale qui se dégageait.

La seule photo que j’ai retrouvée de Los Angeles : un panorama nocturne, vu de Griffith Park.

Cependant, Los Angeles, ce n’est pas que ça.
C’est aussi une ville très culturelle, avec de nombreux musées et, bien sûr, de nombreux théâtres. Il y a beaucoup de choses à voir et à faire, en-dehors du ”bling-bling”.
Si l’on souhaite un peu plus de nature et de verdure, il y a bien sûr les belles plages donnant sur l’océan Pacifique, mais aussi de jolis parcs comme le Griffith Park, le Lake Hollywood Park ou le Runyon Canyon Park.

Je ne suis pas restée très longtemps à Los Angeles. Je ne peux pas dire que j’ai apprécié cette ville, mais je n’ai pas détesté non plus. Je pense que c’est une agglomération complexe et contrastée, et qu’il est intéressant de s’aventurer en-dehors des parcours habituels et glamours pour aller l’explorer d’une autre manière.

Palm Springs, San Diego

Je réunis ces deux villes dans un même paragraphe car j’en ai assez peu de souvenirs.

Palm Springs est une agglomération du sud de la Californie, près de Joshua Tree National Park. J’y suis allée en 2014, en compagnie d’une copine et de sa sœur. Je ne me rappelle même pas pourquoi nous nous y sommes rendues – c’étaient elles qui avaient planifié le voyage en amont, je m’y suis greffée bien plus tard. Je me souviens qu’il faisait très chaud et humide, et qu’il y avait beaucoup de palmiers (d’où le nom de la ville, n’est-ce pas).
C’est à Palm Springs que j’ai assisté à mon premier match de baseball, à l’occasion de l’Independence Day. C’était l’expérience typiquement américaine (gradins, hot-dogs, feux d’artifice, cheerleaders, mascotte qui chauffe le public), mais je crois que je me suis pas mal ennuyée.

Je n’ai pas retrouvé de photos ni de Palm Springs, ni de San Diego. Voici donc une photo de San Francisco (oui, rien à voir, je sais).

J’ai un bon souvenir de l’atmosphère de San Diego. À l’extrême sud de la Californie, cette ville est frontalière avec le Mexique – on peut se rendre à Tijuana en tramway, il me semble ! C’est une commune assez jolie et dynamique, jouissant d’un climat méditerranéen semi-aride, mais étant tout de même bordée par l’océan Pacifique qui offre un peu de fraîcheur.
Je m’y suis aussi rendue en 2014. Il y a beaucoup de choses à voir, mais je ne me rappelle pas des activités que l’on y a faites. San Diego marquait la fin de notre voyage, les derniers jours que l’on passait aux États-Unis. Je me souviens seulement que j’ai trouvé cette ville sympathique.

Muir Woods National Monument

Situé à environ 20 km de San Francisco, Muir Woods est connu pour sa forêt de 295 hectares, composée d’immenses séquoias à feuilles d’if, ou séquoias sempervirents. Cette espèce comprend les arbres les plus hauts du monde. Ils peuvent atteindre plus de 100 m de hauteur !
Les séquoias géants de Muir Woods ont une moyenne d’âge entre 800 et 900 ans. Respect.

La forêt propose différents sentiers sur lesquels déambuler, mais j’ai le souvenir que l’on ne peut pas s’aventurer dans le parc comme on le souhaite. On marche souvent sur des passerelles en bois bordées de barrières. C’est une réserve très protégée.

Néanmoins, si l’on est de passage à San Francisco, ça vaut la peine de faire un détour par Muir Woods pour admirer le gigantisme de ces magnifiques séquoias.

Death Valley National Park

Impressionnante Vallée de la Mort. Je l’ai explorée deux fois, en 2012 et en 2014.
La première fois, le ciel était limpide, l’air très sec. Je me souviens qu’au beau milieu de ce désert, il n’y avait aucune ombre, aucun souffle de vent, aucun son. C’était incroyable ; on entendait le silence.
La deuxième fois, un gros orage a éclaté. Des trombes d’eau et des rafales de vent comme j’en ai rarement vues, la foudre qui tombait non-loin de la voiture. C’était une toute autre expérience !

La Vallée de la Mort porte bien son nom. Située dans le désert des Mojaves, elle s’étend sur 13 600 km2. Elle comprend le point le plus bas de tous les États-Unis : Badwater, une vaste étendue salée, à 85,5 m en-dessous du niveau moyen de la mer. Elle est entourée de trois chaînes montagneuses : la Sierra Nevada, le chaînon Argus et le chaînon Panamint. Ces montagnes privent la vallée d’éventuelles arrivées nuageuses chargées de pluie. Son climat est subtropical et désertique chaud ; quand j’y suis allée, la température atteignait presque les 50°C !

Je me souviens que les locaux pensaient que les touristes étaient fous de s’aventurer dans la Vallée de la Mort ; eux-mêmes ne s’y rendaient jamais. Je peux les comprendre. Quand on se trouve sur les quelques routes qui la traversent, que l’on ne croise personne pendant des heures, et que l’on est en plein milieu de cet environnement hostile, on s’aperçoit vite de sa petitesse et de la dangerosité de l’endroit.
Néanmoins, j’ai trouvé la Vallée de la Mort magnifique et impressionnante. J’aime me sentir minuscule et insignifiante au sein de la nature. Des milieux comme celui-ci ne peuvent que rendre humble. Je pense que c’est l’une des zones qui m’a le plus marquée lors de mes deux voyages aux États-Unis.

Yosemite National Park

Yosemite est un parc situé dans la Sierra Nevada, à l’est de la Californie. Il couvre une superficie de 3081 km2. C’est le deuxième parc national américain le plus ancien, juste après Yellowstone.

C’est l’un des sites naturels les plus visités des États-Unis. Il se démarque par ses spectaculaires massifs granitiques et ses chutes d’eau. Il attire chaque année beaucoup de randonneurs et de grimpeurs venant du monde entier. Son climat est de type montagnard, et le site subit l’influence des masses d’air provenant de l’océan Pacifique.
Son point culminant est le mont Lyell (3997 m). Mais Yosemite est surtout connu pour El Capitan, une formation rocheuse verticale de 900 m de haut, représentant un bon défi pour les grimpeurs.

Je me suis rendue à Yosemite en 2012, avec mon père et mon frère. Nous n’en gardons pas un très bon souvenir ; non pas que le parc ne soit pas beau, au contraire. Mais l’affluence y était tellement forte quand nous y étions, que ça a pas mal gâché l’expérience. Nous n’y sommes pas restés longtemps, afin de fuir la foule et les voitures. Yosemite ne s’est pas montré à nous sous son meilleur jour…
Cependant, si j’en ai l’occasion et l’envie, je retournerais volontiers visiter ce parc si emblématique, peut-être d’une autre manière, à une autre saison, et en ayant plus de temps devant moi.

Mes voyages aux États-Unis ne se sont pas résumés à la Californie : j’ai également parcouru l’Arizona, le Nevada et l’Utah.